CONFERENCE DE PRESSE DU 13 OCTOBRE 2017

Présentation de notre nouveau site internet.
Ainsi qu’un petit bilan en pointant les manquements de la majorité PS-Cdh-MR sur des sujets de l’actualité à un an des prochaines élections.
Et enfin un point plus spécifique sur la sécurité.

1. Nouveau site internet :

• Nouvelle façon de communiquer.
• Accroissement de l’interactivité avec les visiteurs.
• Possibilité de nous proposer des choses, de nous formuler des avis.
• Possibilité de s’inscrire à des newsletter pour recevoir toutes les nouvelles de PourHuy par mail.
• Galerie de photos pour suivre en direct les activités du mouvement.
• Côté « visuel » qui parle en images.
• Nous y dévoilerons progressivement les membres de la liste pour les élections de l’année prochaine, nous y préciserons nos points de programme principaux, nous guiderons les visiteurs vers nos axes de campagne lorsqu’on y sera.

2. Bilan numérique de la ville :

• Aucune évolution alors que nous sommes depuis plusieurs années entrés dans l’ère du numérique. Que de nombreuses villes se sont mises à la page et bénéficient de subsides en tant que villes-pilotes. Malheureusement, la méconnaissance et l’inintérêt de la majorité en place font de Huy une ville du « Moyen-Âge ». Il n’y a d’ailleurs pas d’échevin avec la compétence du numérique à Huy. Pourtant, depuis 2012, PourHuy prône l’entrée de notre ville (déjà tardivement) dans le monde moderne. 5 ans plus tard, on n’a toujours pas avancé.

3. Police / sécurité :

• En 2009, les problèmes d’insécurité dont la ville était victime « ont été réglés » par la bourgmestre de l’époque (Toussaint), par l’obligation de fermeture des cafés du centre-ville (Grand-place principalement), ce qui a eu pour but de faire fuir l’intégralité de la jeunesse hutoise hors de notre cité et ainsi de créer une ville morte.
  Tout cela pour expliquer que cela fera bientôt 10 ans que la ville souffre de problèmes d’insécurité qui se déplacent dans différents quartiers (GP, rue St-Pierre, Batta, Axhelières, etc) et que l’autorité en place ne sait pas les régler. Pire, les budgets pour la police sont rabotés. La sécurité de l’ensemble des hutois est au rabais.
  Pour preuve, en 2003, nous avions 87 policiers sur la commune.
   
• En 2013, les syndicats étaient partis en grève pour dénoncer le manque de policiers. Ils n’étaient plus, à l’époque, que 79 (La norme KUL est de 72 policiers mais depuis le début, la ville estime que c’était insuffisant pour couvrir les besoins et les attentes en matière de sécurité. Le conseil communal de l’époque avait décidé de prévoir le cadre à 87 agents.)
   
• Sur ce point, en décembre 2012, le chef de corps déclarait dans la Meuse (alors qu’il n’y avait plus que 79 policiers) : « il faut que le citoyen soit informé. On ne peut pas le laisser croire qu’on sera encore capables de faire le même boulot. Ca, je ne l’accepte pas ! »
   
• En 2017, il est très difficile de donner le nombre de policiers actifs à Huy. Cependant, nous pouvons vous dire avec certitude qu’il est inférieur à 70.
  PourHuy, depuis sa création, a toujours répété qu’il ne fallait pas jouer avec la sécurité des hutois et des hutoises.
  Or aujourd’hui, nous pouvons le dire, nous sommes tous dans une insécurité plus grande que ce que la ville n’a jamais connu. En espérant que ça n’aille pas encore plus loin dans les prochaines années …
  
  Il ne faut cependant pas en vouloir aux courageux policiers que compte le corps de police de Huy qui font un travail exemplaire malgré leur manque de personnel.
  
  Sans cette qualité de travail, la ville de Huy serait Chicago !

4. Quelques points rapides (avec un peu d’humour) :

• Le Fort : Petit rappel. Dès 2009, l’échevin du tourisme (George), dans son « toutes-boites » annuel, déclarait : « le fort, maintenant, on s’en occupe ». 8 ans plus tard, on voit le résultat … Ou plutôt, on commence à ne plus rien voir…
   
• Téléphérique : Dès 2013 (soit 1 an après l’accident), le collège annonçait « les travaux démarrent ». Cette fois, ils n’ont pas menti : 4 ans plus tard, les panneaux sont en place…
   
• Un petit mensonge : lors de mon 1er conseil communal, j’ai demandé que l’on puisse programmer une réfection de la rue portelette. La réponse de l’échevin était « c’est prévu dans 2 ans, après le chantier de la rue des tanneurs (chantier AIDE) ». 5 ans plus tard, la rue portelette est toujours dans le même état, voir même pire …
   
• Destruction commerciale de la ville.
   
• La dette : on nous a beaucoup parlé de cette fameuse dette, pour rappel ce qui a provoqué cette dette sont la construction de la caserne des pompiers, la rénovation et l’aménagement du commissariat de police et l’hôpital. 3 services importants pour notre ville et nos concitoyens. Ensuite, tout le monde sait que lorsqu’on emprunte de l’argent et qu’on le rembourse d’année en année, la dette diminue, ce qui est d’ailleurs visible sur les graphiques. Aujourd’hui, c’est d’ailleurs à leur tour de faire augmenter la dette et là, cela ne leur pose plus de problème !
   
• Plan lumière : dès 2012, nous demandions la réparation et la remise en service des éclairages des ponts (soi-disant trop coûteux), du fort, de la maison batta, etc.
  Aujourd’hui, nous pouvons constater que le plan lumière mis en place sur la GP est « bancal ». Pour celui prévu à la collégiale, nous croisons les doigts … En attendant, l’éclairage du fort éclaire les arbres, la maison batta n’est plus éclairée et les éclairages des ponts n’ont jamais été remis en fonction.

Voici un premier petit bilan en fonction de l’actualité de ces derniers mois qui nous montrent que la ville de Huy devient la ville de l’éteint...