Michel Lizin a également expliqué les raisons de notre rapprochement avec DéFI lors de la confértence de presse. Voici son texte en intégralité...
Bonjour à tous, et merci pour votre présence.
Le rapprochement entre DéFI et PourHUY est placé sous le signe d’une triple continuité.
Je l’introduirai par une anecdote.
Environ tous les trois mois, dans notre maison de Ben-Ahin, Anne-Marie se faisait un tableau – manuscrit – de ses actions et objectifs du trimestre à venir.
Sans la moindre exception, la première colonne en était – toujours – consacrée à « Huy », puis venaient, en ordre mouvant, suivant les périodes, les mentions « Femmes », « Europe », « International », « Sénat », » etc.
Toujours, la ville de Huy et, avant tout, ses habitants ont été au premier rang de ses préoccupations.
« Aller au devant des gens » était sa priorité, favoriser leurs initiatives était sa méthode.
C’est pourquoi elle a créé PourHUY.
Aux élections communales de 2012, le succès de ce mouvement citoyen a entraîné une « coalition des perdants » qui est toujours au pouvoir aujourd’hui.
Que cette coalition ne perdure pas au-delà de 2018 est un des objectifs de la future liste DéFIpourHUY.
Cette priorité donnée, par PourHUY, au citoyen se traduit au sein de DéFI par le « Dé » de « Démocratie ».
C’est le premier point commun entre DéFI et PourHUY.
Anne-Marie n’était pas une extrémiste, mais une pragmatique. Son obsession a toujours été d’agir, de « faire ».
C’est pourquoi le mouvement PourHUY, s’il n’a jamais cessé de critiquer le pouvoir en place, a toujours fait des propositions constructives, proposé des solutions alternatives.
Après la disparition d’Anne-Marie, les élus communaux, membres du conseil du CPAS et militants de PourHUY ont poursuivi sur la même ligne.
Au niveau communal, quand on est dans l’opposition, il n’est pas facile, de mettre en évidence ses qualités, ni ce que l’on fait. Comme l’illustre un récent sondage, les habitants de Huy ont néanmoins pris conscience de la motivation qui anime chaque membre de PourHUY.
A l’inverse d’autres listes actuellement en préparation, la vocation de DéFIpourHUY n’est pas de se complaire dans l’opposition.
Que cela soit dit clairement : l’ambition de DéFIpourHUY est de participer, dès que possible, à la gestion de la ville.
Mais pas n’importe comment, pas avec n’importe qui,
En étant dans la meilleure position de force possible,
…Et en gardant sa personnalité.
PourHUY est un Mouvement à la fois Citoyen et Indépendant ».
DéFI signifie Démocrate, Fédéraliste et Indépendant.
C’est le deuxième point commun entre PourHUY et, DéFI.
Avant de laisser la parole à nos intervenants, j’ajouterai un dernier mot.
Pour les couleuvres qu’elle a fait avaler aux francophones autant wallons que bruxellois, et pour les conséquences financières catastrophiques qu’elle entraînera, à terme, pour la Wallonie et pour Bruxelles, Anne-Marie était totalement opposée à la 6ème réforme de l’Etat.
Celle-ci a été acceptée par le PS pour que son président, un certain Di Rupo, puisse se targuer de la gloire éphémère d’avoir été Premier Ministre…
Mais passons…
Du point de vue du combat communautaire, les positions d’Anne-Marie étaient proches de celles du du FDF, devenu DéFI. Ce dernier, en sus, met l’accent sur le libéralisme social et sur le respect de la laïcité.
C’est pourquoi – si vous ne le saviez pas, je vous en informe – Anne-Marie caressait le projet de rejoindre DéFI à l’occasion des prochaines élections du Parlement Européen.
Telle est la troisième continuité, tel est le troisième point commun qui entraîne DéFI et PourHUY à se rapprocher afin de constituer DéFIpourHUY.
Merci pour votre écoute.