Pour fêter de la plus belle façon son 70ème anniversaire, le Soroptimist Club de Liège a mis sur pied une exposition visible au Musée Grand Curtius de Liège.
Intitulée «GALERIE DE FEMMES», cette exposition met en évidence 70 photos et courts textes concernant «70 Femmes Remarquables», selon les termes de Michèle Gosselin, Présidente du Soroptimist Club de Liège.
Femmes médecin, pharmacienne, avocate, pilote automobile, aviatrice, auteure (terme qu’Amélie Nothomb, bien sûr présente, préfère à «écrivaine»), etc, sont présentées de la façon la plus simple, par ordre alphabétique.
Les femmes politiques sont rares (nous n’aurons pas la vulgarité d’énumérer le nom des absentes). Au fil de la déambulation dans la GALERIE DE FEMMES, on découvre Lucie Dejardin, première femme à avoir été élue au Parlement de Belgique, en 1929, à une époque où les femmes n’avaient pas le droit de vote.
Sa présence au sein de la Galerie des Femmes Remarquables ayant été considérée «évidente» par le Soroptimist Club de Liège, Anne-Marie Lizin se trouve un peu plus loin, parfaitement représentée par une photo prise par sa nièce, Sophie Deneumostier.
L’exposition «GALERIE DE FEMMES» est accessible librement tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h, jusqu’au 31 juillet 2017, au Musée du Grand Curtius, 136, rue Féronstrée à Liège.
Une brochure reprenant les 70 photos et les textes qui les accompagnent est disponible à la boutique du Musée au prix incroyable de 2 euros.
ANNE-MARIE LIZIN (1949 – 2015) : Anne-Marie Lizin a été la première femme élue à la Présidence du Sénat de Belgique. Elle a consacré sa vie politique – qui était toute sa vie – d’une part à sa ville natale de Huy, qu’elle adorait par-dessus tout, d’autre part à l’égalité entre les sexes et, plus précisément, à l’émancipation de la femme.
Auteure de la loi réprimant, la violence conjugale, Anne-Marie Lizin savait que le combat contre la mainmise de l’homme sur la femme se niche autant dans les familles, les tribus, les traditions – qu’elles soient ou non religieuses – que dans les hémicycles.
Cette certitude l’a conduite à développer une intense activité géopolitique axée, en priorité, vers les Etats où les droits de la femme sont malmenés ou inexistants. Elle y soutenait toutes celles et ceux, tous les groupes, qu’ils soient ou non au pouvoir, qui se battaient – et se battent toujours, dans des conditions souvent difficiles – pour la liberté de la femme.